Du 2 au 10 mars 2024, pile pendant la semaine de relâche, le cinéma Beaubien accueillera la 27ème édition du FIFEM, un festival de cinéma dédié aux enfants et aux jeunes adolescents. L’édition 2024 propose de nombreux films et courts-métrages pour les grands et les petits. Cette année, le festival a choisi de mettre en lumière le cinéma jeunesse allemand.

Un festival pour et par les enfants  

Le FIFEM, qui existe depuis bientôt trente ans, s’est imposé au fil du temps comme une référence au Québec et à l’internationale, notamment grâce à certaines de ses particularités. D’abord, son jury se compose non seulement de professionnels, mais aussi d’enfants cinéphiles. Autre particularité : c’est le comédien Martin Dion qui, en direct, assurera la narration française des films projetés en version originale.

La présidente du jury est aujourd’hui Jessica Baker. Elle était une adepte du festival avant même que le FIFEM n’entre en contact avec elle pour lui proposer ce rôle. C’est la troisième année consécutive qu’elle est à la présidence. Sa fille de 11 ans est membre du jury enfant…de quoi faire fleurir des discussions animées sur le septième art à table ! Jessica explique :« quand bien même les membres du jury professionnel essayent de prendre le point de vue d’ un enfant, le jury jeunesse et les « pros » sont rarement d’accord ».

Une programmation très riche

La vocation du FIFEM est de faire découvrir le cinéma sous ses nombreux angles, de donner à voir des histoires qui ne sont pas connues par les jeunes québécois. « C’est une offre qui est vraiment surprenante, qui nous fait sortir de notre zone de confort. C’est important de sortir de sa zone de confort quand on parle de culture », explique Mme Baker. Elle souligne néanmoins qu’elle « n’a rien contre Disney, mais que nos enfants ont besoin de voir autre chose, de s’ouvrir à d’autres cultures ».

Le film d’ouverture, à l’honneur cette année, est « Echo à Delta » de Patrick Boivin. Ce long-métrage relate l’histoire de David et d’Étienne, deux frères qui sont passionnés d’extraterrestres. Mais lorsque survient la disparition de David, son grand frère Étienne se lance dans une enquête pour le retrouver et prouver que ce sont des martiens qui l’ont séquestré.

Les projections se déroulent, selon Mme Baker, dans un « joyeux chaos avec du pop-corn partout », ce qui rend ces moments très appréciés par toute la famille.  Les autres films à l’affiche son notamment « Les rebelles du dimanche » de Marc Rothemund (Allemagne), « Un don du ciel » de Dalmira Tilepbergen (Kirghizistan) ou encore « Zodi et Tehu, frères du désert » D’Éric Barbier (France). Mme Baker insiste sur le fait que les compétitions de court-métrages valent particulièrement la peine, de par la qualité de oeuvres proposées et la durée, de une à quinze minutes, idéale pour les enfants en bas âge.

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Échos Montréal

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