Alors que 2018 a battu bon nombre de records en termes de ventes immobilières, on aurait pu s’attendre à un certain ralentissement en 2019.

Cependant, les bons résultats de l’année précédente semblent se répéter en 2019 à la vue des chiffres plus que positif des semaines passées. L’attractivité de Montréal est telle que cette dernière a considérablement réduit l’écart avec Toronto ou encore Vancouver, qui n’ont pas bénéficié de la même embellie que notre métropole.

 

Les biens immobiliers de luxe ont la cote

L’un des secteurs les plus dynamiques du marché immobilier à Montréal est celui du luxe. D’après le rapport Maisons de prestige, produit récemment par Royal LePage, le prix médian des maisons de luxe dans le Grand Montréal est de 1 680 942 dollars, ce qui représente une augmentation de 5,4% comparativement à l’année dernière. En terme quantitatif, le nombre de maisons de luxe vendues a augmenté de 21,4% durant la même période.

Plus impressionnant encore, les condos de luxe ont vu leur prix médian s’apprécier de 8,4% en un an, avec une valeur de 1 295 401 dollars. Une fois de plus, non seulement les biens immobiliers se sont vendu plus cher, mais aussi en bien plus grand nombre, avec 28,9% de condos vendus en plus par rapport à l’année dernière.

 

Des perspectives très positives pour l’année en cours

Selon Royal LePage, cet élan ne sera pas ralenti l’année à venir. En effet, du fait que Vancouver et Toronto ne suscitent plus le même appétit des investisseurs, particulièrement ceux de l’étranger, les perspectives sont au beau fixe pour le restant de l’année.

Ainsi, les estimations de croissance du prix médian pour les maisons de luxe avoisinent 1,8 million de dollars, soit une augmentation de 6,6%. Pour ce qui est des condos de luxe, la hausse prévue est encore plus importante, 7,7% pour un prix médian frôlant les 1,4 million de dollars.

Dans une période d’incertitudes économiques, investir dans la pierre à Montréal représente une valeur refuge du fait de l’incessant engouement dont la métropole fait l’objet.

 

Crédit photo bannière : Alison-Slattery

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Échos Montréal

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