2018 est une année record pour le marché de l’immobilier et la métropole ne s’est pas fait prier pour y prendre part. Montréal attire de l’extérieur pour sa qualité de vie mondialement jalousée et reconnue. Au-delà de cet aspect, l’économie de la métropole se porte plus que bien et particuliers comme investisseurs n’hésitent pas à y acquérir de nouveaux biens immobiliers, tant les perspectives futures s’annoncent radieuses.

 

Les maisons luxueuses ont la cote 

La firme Sotheby’s a récemment fait état d’un attrait marqué de la part des investisseurs concernant les maisons de luxe valorisées à plus de 1 million de dollars, et ce, envers Montréal qui connaît la plus forte croissance dans ce secteur.

Brad Henderson, président de Sotheby’s International Realty Canada, précisait dernièrement s’attendre à de nouveaux records pour la métropole ce printemps, alors que pour janvier et février de cette année, pas moins de 104 propriétés de plus de 1 million de dollars ont été achetées, soit une augmentation de 20%.

 

Montréal sourit quand Vancouver et Toronto font la moue

Durant la même période, Vancouver a connu une chute importante avec une baisse de 39% des propriétés de plus de 1 million de dollars vendues. Quant à Toronto, la chute a atteint 55%. Comme le soulignait il y a peu Sacha Brosseau, vice-président du courtage chez Sotheby’s International Realty Canada, le coût des maisons dans les autres provinces est devenu trop onéreux. Ainsi, les acquéreurs préfèrent Montréal, car ils en ont plus pour leur argent. De plus, il ajoutait qu’une nouvelle taxe de 15% en Ontario vis-à-vis des acheteurs étrangers avait sans doute contribué aussi à aider la métropole en ce sens.

Si les ventes des maisons de luxes ont atteint des niveaux record dans la ville aux cent clochers, c’est bel et bien tout le secteur immobilier qui a repris du poil de la bête. En effet, la Chambre Immobilière du Grand Montréal révélait dernièrement que les ventes de biens résidentiels avaient grimpé de 13% par rapport à la même période un an plus tôt.

L’immobilier montréalais est donc définitivement sur une bonne lancée en cette année 2018 et aucun nuage à l’horizon ne semble perturber son impressionnante bonne santé.

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Échos Montréal

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