Michèle Bouchard
Collaboration spéciale

Elodie Bouchard
Collaboration spéciale

 

Au Québec, l’été rime avec escapades, baignades, feux de camp et longues soirées à contempler les étoiles. Rien de mieux qu’un chalet pour profiter pleinement de la nature, se ressourcer loin du rythme effréné de la ville, et créer des souvenirs inoubliables en famille ou entre amis. Acheter un chalet peut sembler idyllique — et ça l’est souvent —, mais quelques éléments essentiels doivent être pris en compte avant de signer l’acte de vente.

1. Vérifiez les raccordements essentiels

Contrairement à une maison urbaine, un chalet peut parfois ne pas être raccordé à l’électricité ou aux égouts municipaux. Certains chalets fonctionnent avec des fosses septiques, des panneaux solaires ou même des génératrices. Il est donc primordial de comprendre le type d’infrastructure en place et les coûts d’entretien qui y sont liés. L’approvisionnement en eau est aussi un point crucial: provient-elle d’un puits, d’un lac, ou d’un aqueduc municipal? Un test de qualité de l’eau est fortement recommandé.

2. L’appel de l’eau… mais avec prudence

Être situé au bord d’un lac ou d’une rivière est un rêve pour plusieurs. Toutefois, il est important de s’informer sur les risques d’inondation. Une trop grande proximité à l’eau peut entraîner des complications d’assurance, des restrictions de construction ou de rénovation, voire des dommages coûteux. Vérifiez la cartographie des zones inondables et posez des questions sur l’historique du terrain.

3. L’isolement ou la vie de voisinage?

Souhaitez-vous un refuge isolé, sans voisin à la ronde, ou préférez-vous une ambiance plus conviviale avec une petite communauté autour? Un chalet au fond des bois peut offrir beaucoup de tranquillité, mais implique aussi des défis logistiques: déneigement, accès en hiver, sécurité… C’est un choix de mode de vie à bien évaluer.

4. Garder un œil sur la distance

Un trajet de deux heures peut sembler raisonnable, mais devient-il un frein si on souhaite s’y rendre chaque fin de semaine? Un chalet trop éloigné de son domicile principal risque d’être moins utilisé. Il peut être judicieux de choisir un lieu accessible rapidement, surtout si vous prévoyez des allers-retours fréquents.

5. Terrain vaste… et exigeant

Un grand terrain peut faire rêver — espace, intimité, forêt privée — mais cela vient aussi avec des responsabilités. Entretien du gazon, arbres à couper, accès à entretenir… Réfléchissez à l’énergie (et au budget) que vous souhaitez consacrer à l’entretien extérieur.

6. Location à court terme : attention aux règlements

Plusieurs acheteurs souhaitent rentabiliser leur chalet en le louant. Toutefois, chaque municipalité a ses propres règlements. Certains secteurs interdisent la location à court terme ou exigent des séjours d’un mois minimum. Il est essentiel de valider les règles locales avant de faire un achat en vue de location.

7. Choisir selon vos activités de prédilection

Aimez-vous le ski de fond, la motoneige, la randonnée ou les sports nautiques? Votre choix de chalet devrait tenir compte des activités qui vous tiennent à cœur. De plus, renseignez-vous sur les règlements du plan d’eau: certains lacs interdisent les bateaux à moteur ou les embarcations bruyantes, ce qui peut influencer votre décision.

En conclusion

Acheter un chalet, c’est bien plus qu’une transaction immobilière — c’est un choix de style de vie. En posant les bonnes questions dès le départ, vous maximisez vos chances de trouver un lieu de bonheur qui correspond réellement à vos besoins.

Contact:
mbouchard@sutton.com ebouchardimmo@gmail.com • mbouchard.ca

 

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