La femme, depuis des décennies, se bat pour sa quête d’identité et d’égalité. Quête que l’homme, dans son ensemble planétaire et sociétaire a volontairement écartée par son obstination de vouloir se laisser croire à sa suprématie de mâle. Dans ce contexte, concernant le droit des femmes, il y a du rattrapage à faire dans de nombreux domaines, incluant la parité salariale et l’occupation de postes de direction importants. Et c’est un état de fait qui sévit aussi au Québec, même si l’on aimerait se persuader du contraire.

Car malheureusement, il faut souligner que la recherche moderne de visibilité à tout prix de la nouvelle génération d’humains, où tous et chacun veulent être leurs propres médias, des « stars » exposant à tous les détails, même les plus insignifiants de leurs vies, contribue intrinsèquement à l’avilissement des femmes, lorsque certaines d’entre elles n’hésitent pas, pour passer à la télé, à servir de faire-valoir et à se constituer comme cobayes dans des émissions télévisuelles où l’homme choisit parmi plusieurs candidates et intrigues amoureuses, celle qui va partager sa vie dans une relation souvent éphémère.

Dans la recherche de gloire, on ne se gêne plus à révéler plusieurs détails de sa vie privée, en se photographiant et en exhibant sa propre intimité, via notamment, des textos qu’on partage avec des inconnus. Cette recherche existentielle semble indiquer un vide profond de valeurs tant morales qu’émotionnelles ; et dénature l’estime de soi. Cela contribue au stéréotype de la femme-objet et éloigne d’autant plus de la lutte égalitaire alors que les femmes doivent continuer à se battre.

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Échos Montréal

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