Le phénomène Pokémon a envahi la métropole comme le reste du monde. Niantic, filiale de Nintendo, a frappé vite et fort. Montréal n’a pas été épargné par ce phénomène mondial. Que l’on soit pour ou contre, cette application, maintenant connue de tous, ne laisse pas indifférent.


Une nouvelle façon de jouer

Photo 1 Article Principal Août 2016 CREDIT Yann Bissonnette

L’application Pokémon fait appel à une technologie déjà existante, mais qui jusqu’alors n’avait jamais été utilisée à un degré aussi important dans le domaine des jeux vidéos. Cette technologie est la réalité augmentée. Il s’agit d’intégrer dans une application des éléments du monde réel. Ainsi, les joueurs de Pokémon se déplacent réellement en parallèle de leur progression dans le jeu, sur des cartes virtuelles qui reconstituent les endroits où ils se trouvent. Lorsqu’un joueur chasse un Pokémon, la caméra de son téléphone intelligent s’active et sur l’écran apparaît la créature fictive avec, en toile de fond, le paysage réel.

Un jeu hors de contrôle ?

Le principal point négatif du jeu Pokémon Go est que celui-ci semble avoir échappé, en certains points, au contrôle de ses créateurs. En effet, il aurait été bien trop coûteux et moins attrayant de limiter les zones de jeu ainsi que les heures afin de s’assurer d’éviter toute dérive. Seulement les concepteurs de Niantic en ont décidé autrement. Il en résulte toute une série de conséquences que l’on connaît : accidents de voiture, infiltrations dans des lieux interdits et/ou dangereux, guet-apens dans le but de détrousser des personnes ou pire, d’attirer des enfants…

Les PokéStop, un espace convivial

Si le jeu Pokémon Go à son lot de défauts, il reste cependant un élément incontournable qui a su ravir petits et grand. Les trentenaires retrouvent ainsi leurs idoles, Pikachu et ses amis, quand les plus jeunes les découvrent. Tant que l’on y joue sans excès, l’application peut comporter des avantages, comme inciter les jeunes à sortir ou encore de permettre aux gens de visiter des lieux inexplorés de Montréal (tant que l’on pense à sortir le nez de son téléphone pour contempler le paysage). Les PokéStop sont probablement parmi les aspects les plus positifs du jeu. En effet, c’est toute une communauté qui se rassemble en un point pour chasser des Pokémon. Il y a un PokéStop situé au Vieux-Port. La communauté de joueurs Pokémon se rassemble tous les jours sur la pelouse, proche des Terrasses Bonsecours. L’ambiance semble très agréable et cela permet sans doute à des gens de socialiser. De plus, il ne semble pas y avoir de nuisances sonores trop importantes. Il reste à espérer que cette communauté respecte bien les règles propres au Vieux-Port.

Quand la recherche s’en mêle

Le phénomène intéresse aussi les chercheurs de HEC Montréal qui souhaitent lancer une étude très prochainement dans le prestigieux Tech3Lab, le plus grand laboratoire en expérience utilisateur en Amérique du Nord et peut-être même au monde. Le but de cette étude est de mesurer les impacts de ce jeu sur la concentration pendant que l’on marche. Les joueurs de Pokémon qui participeront à cette étude pourront lier l’utile à l’agréable en faisant avancer la recherche tout en s’amusant.

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Échos Montréal

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