Le vélo ne date pas d’hier, ça on le sait. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’il fête ses 200 ans cette année, ayant en effet été créé en 1817 sous le nom de Laufmaschine, signifiant “la machine à courir”. La bicyclette moderne elle, fût conçue par Alexandre Mercier en 1843.

Dans la revue Vélo Mag d’avril dernier, un bel article documentaire était consacré à l’historique et l’avenir du vélo. Celui-ci doit absolument faire partie du futur dans les grandes villes, engorgées de plus en plus par la circulation qui amène toujours plus de pollution. Le développement de pistes cyclables, combiné à la piétonnisation, démontre dans les grandes villes de par le monde que les citoyens sont heureux de se promener en vélos pour faire du magasinage avec leurs familles, sans danger.

Des pays comme la France, l’Italie, L’Allemagne et l’Espagne, mais aussi des pays scandinaves, et beaucoup d’autres dans le monde, ont mis en pratique ce mode de vie. Plus encore, des villes comme Paris, Rome et Pékin ont introduit la circulation automobile seulement en alternance selon la plaque d’immatriculation… pollution oblige !

Le Canada et les États-Unis s’inscrivent aussi désormais dans cette perspective de ce mode de vie et certaines villes montrent l’exemple, à l’image de Vancouver, Toronto, Montréal et Québec. D’ailleurs, le succès du Festival Go vélo ainsi que du Marathon de Montréal, attirant chaque année des milliers de participants, illustre la volonté des citoyens d’un mode de vie sain.

Dans la continuité de cet état d’esprit, il serait bon que le Vieux-Montréal s’implique « écolo santé » lui aussi et qu’il ferme le quadrilatère dessiné par les rues Saint-Antoine à De La Commune et Saint-Laurent à Bonsecours. Le grand succès engendré par les fermetures en été de la rue Saint-Paul Est, ainsi que de la Place Jacques-Cartier, sont des preuves tangibles de l’intérêt qu’aurait une telle mesure. En effet, chaque année, des dizaines de milliers de visiteurs déambulent dans le quartier historique, libérés des contraintes de toute circulation.

 

Crédit photo bannière : Maxime Juneau

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Échos Montréal

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