Une nouvelle génération s’est pointée depuis le début du nouveau millénaire, qui est non seulement revendicative mais aussi aventureuse. Sans peur et sans complexe, ces jeunes humains veulent vivre à plein toute l’intensité de leur jeunesse. Engagés et pleins d’assurance, ils ont à cœur le climat et les causes environnementales, même si parfois ils leur arrivent de jeter par terre leurs papiers et mégots de cigarettes, ou encore de participer un peu trop activement à notre société de surconsommation.

C’est par ailleurs avec cette même intensité intrépide qu’ils envisagent le monde du voyage et de l’aventure non calculée, affranchis du regard souvent craintifs devant l’inconnu que pouvaient avoir leurs parents à leurs âges.

C’est ainsi que des milliers de jeunes n’hésitent plus à partir pendant des mois, avec à la base peu de moyens financiers, mais se fiant plutôt à leur bonne étoile pour entamer avec confiance et émerveillement leur périple vers l’inconnu, qu’ils espèrent riche en découvertes et avec à la clé une planète Terre qui s’offre à eux dans toute sa beauté, ses paysages magnifiques et ses sociétés & cultures riches en enseignement humain.

C’est le cas d’un jeune homme, qu’on appellera James, et qui, enfourchant sa vieille moto retapée n’a pas hésité à parcourir des milliers de kilomètres en Amérique du Nord, du New Brunswick à Vancouver, traversant au passage le Colorado puis par plusieurs villes canadiennes. Comme pour un nombre croissant de jeunes, cette épopée toute personnelle lui a encore plus insufflé un goût du voyage qui n’est pas à la veille de prendre fin. James en est ainsi déjà, à l’instar de millions d’autres jeunes dans le monde, à planifier les prochaines de ses visites partout dans le monde.

Quand on sait toutes les tribulations vécues par notre planète et à quel point nos générations passées ont pu parfois en laisser certains éléments à l’abandon, il y là quelque chose d’indéniablement réjouissant à observer dans cette jeunesse éveillée, conscientisée, ouverte sur le monde et sur des idéaux de paix et de partage, et qui n’est pas dédiée seulement à la consommation ou à l’ambition de réussir coûte que coûte au détriment de la société.

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Échos Montréal

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