Halloween Montreal Ville Lugubre © belairdirect.com

HALLOWEEN: COMMENT
LA FÊTE A-T-ELLE EVOLUÉ?

Par Olivier Béland-Côté

C’est une soirée certes extraordinaire, appréhendée avec excitation par les uns, avec angoisse par les autres. Chose certaine, tous sont happés par les composantes d’un même imaginaire: la frontière poreuse entre la vie et la mort, l’abondance de nourriture, les créatures fantastiques et hostiles sont quelques-uns des éléments constitutifs de ce mythe que l’on nomme aujourd’hui l’Halloween. Au gré des sociétés dans lesquelles elle s’est déployée, quelles ont été les fonctions de cette fête? Et comment a-t-elle pu perdurer? Échos retrace en quatre temps le parcours symbolique de ce rituel. remontant à la nuit des temps.

Samain, fête païenne

L’expression disant d’un événement qu’il remonte à la nuit des temps témoigne de la distance temporelle de ce dit événement. Il rend en outre compte du caractère insaisissable de son origine. Cependant, tout porte à croire que l’Halloween prendrait sa source dans l’Irlande celtique ancienne. À l’époque, certaines populations rurales marquent la transition entre l’été et l’hiver par l’élaboration d’une grande fête païenne nommée Samain. Des sources écrites datant du haut Moyen Âge situent cette célébration le 31 octobre, moment où les travaux agraires prennent fin, à la suite des récoltes, et où la durée de la nuit surpasse celle du jour. Les villageois y transigent le fruit de leur labeur dans une atmosphère qui porte à l’excitation et aux plaisanteries. C’est aussi à ce moment que la frontière entre le monde des morts et celui des vivants est tenue comme étant la plus perméable, ouvrant la voie aux esprits. Sorcières, fées et autres êtres surnaturels se mêlent également à cet imaginaire. Pour chasser ces derniers, on allume de grands feux de joie et on se costume, notamment de peaux d’animaux. Quant aux esprits égarés, les villageois guident leur retour dans l’au-delà à l’aide de lanternes formées de navets ou de pommes de terre évidés.

Musée Marguerite Bourgeoys © archivesvirtuelles-cnd.org

Transition religieuse

Au cours du 1er millénaire de l’ère actuelle, la consolidation du christianisme en tant que religion dominante en Occident a des répercussions socioculturelles importantes. La Samain n’y échappe pas. Ainsi, vers 835, le pape catholique fait du 1er novembre la fête de la Toussaint, où l’ensemble des saints sont célébrés. Sous l’impulsion de ce nouveau cadre religieux, la célébration païenne prend le nom de Veille de la Toussaint, ou All Hallow’s Eve en anglais. De la contraction de cette dénomination émergera plus tard le mot Halloween.

Renouveau nord-américain

Assaillie par les transformations socioéconomiques qui préludent à la modernité, l’Halloween des 18e et 19e siècles est tout au mieux vivotante. Elle subsiste dans les périphéries rurales d’Irlande, d’Écosse et du pays de Galles. Un phénomène vient toutefois relancer la pratique de la fête, mais ce, sur le territoire nord-américain: l’immigration irlandaise et écossaise à la suite notamment de la grande famine de 1845. Comme le signalent les chercheurs Gaël Hily et Geneviève Pigeon, respectivement de l’Université Rennes 2 et de l’UQÀM, dans leur texte intitulé L’Halloween: de l’Irlande à Montréal, la première mention au Québec de ce que l’on nomme encore All Hallow’s Eve remonte à 1859. Comme en Irlande, la soirée du 31 octobre offre l’occasion de faire des farces (le fameux trick or treat) et de se costumer pour effrayer le voisinage.

Toutefois, la fête, qui s’enracine alors principalement autour de Montréal, où s’établit la majorité des migrants irlandais et écossais, est modulée de manière à s’inscrire dans un contexte nord-américain. Au lieu du navet ou de la pomme de terre, c’est la citrouille, abondante sur le territoire, qui transformée en lanterne devient le symbole du foyer accueillant. Enfin, d’abord implantée dans les communautés anglophones, l’Halloween percole pour atteindre la population francophone hors Montréal au cours du XXe siècle.

L’Halloween aujourd’hui

Désormais ludique et commerciale, l’Halloween s’étend aux quatre coins du monde. Seulement pour le Canada, on évalue sa valeur à plus d’un milliard de dollars annuellement. Si dans sa forme actuelle, la fête semble être à des années-lumière du rituel païen, elle a conservé les principes aux fondements de sa création. Selon Gaël Hily et Geneviève Pigeon, sont toujours présents les éléments «qui font en sorte que la fête continue d’être reconnue et de fonctionner: le rapport à une temporalité saisonnière, un rassemblement à l’intérieur, au chaud et à la lumière, par opposition au froid et à la noirceur de la nuit, une ambiance festive et une communion sociale». Il en va de même de cette consommation à l’excès de bonbons et de chocolats au plus grand plaisir des enfants, et qui fait dire aux deux chercheurs que «si la fin des récoltes ne veut plus rien dire pour les Québécois du XXIe siècle, la société de consommation a su réinventer le concept d’abondance dans un paroxysme de sucreries et de futilité».


LES FANTÔMES DE MONTRÉAL

Par François Di Candido

Montréal Ville Lugubre © belairdirect.com

Chers lecteurs, je vous avais déjà écrit il y a de cela quelques années pour tenter de vous faire peur à l’approche de l’Halloween. Et comme le déconfinement et l’assouplissement de certaines mesures sanitaires suivent leur cours et que nous avons collectivement recommencé la plupart des activités sociale, je me suis dit qu’il serait de vous rafraîchir la mémoire, tout en vous glaçant les sangs.!..  Mmwwouaahahahahah.!..

Octobre ne marque pas seulement le retour de l’automne et l’approche de l’hiver, c’est aussi en occultisme considéré comme la saison des fantômes & esprits, plus particulièrement à l’approche de l’Halloween. À une époque où le «tourisme hanté» est un phénomène de plus en plus populaire, Échos Montréal, n’ayant peur de rien, s’est penché sur la question afin de savoir si des fantômes hantent nos rues et édifices.

Bien sûr, des lieux communs habituels comme le cimetière Mont-Royal, les musées du Vieux-Montréal et l’ancien Couvent des Sœurs Grises (depuis reconverti en résidences pour étudiants de l’Université Concordia) ont tous leurs propres lots de visions et d’apparitions surnaturelles. Certaines rues également, dont des résidents avancent avoir vécu des phénomènes paranormaux divers, comme sur la rue Prince-Arthur qui a son histoire de «fantôme faiseur de nœuds» ou mêmes divers commerces du centre-ville qui – peut-être à la recherche d’un coup publicitaire gratuit – se réclament d’histoires surnaturelles.

Mais une des légendes urbaines les plus notoires de Montréal est celle du Château Ramezay. Plusieurs visiteurs, employés et personnalités ont avoué avoir été témoins de phénomènes étranges: des murmures de voix dans des pièces apparemment vides, des robinets qui s’ouvrent tout seuls, des bruits de pas alors qu’il n’y a personne, des portes qui claquent sans que personne ne les ferme. La rumeur veut que ce soit l’esprit d’Anna O’Dowd, l’ancienne gardienne-conservatrice du Château, morte en 1985 et qui veille encore sur les lieux.

Êtes-vous déjà passé dans Griffintown au coin des rues Williams et Murray et avez eu le sentiment étrange d’une présence invisible à vos côtés? Peut-être avez-vous senti la présence de la Prostituée de Griffintown, une autre des légendes urbaines les plus connues du folklore montréalais. En juin 1879, Mary Gallagher et Susan Kennedy deux prostituées de Griffintown, passaient une soirée bien arrosée en compagnie d’un client potentiel, jusqu’à ce que, soudainement prise d’une crise de rage et de jalousie, Susan Kennedy décide d’assassiner son amie en lui décapitant la tête avec une hache. On raconte que depuis, tous les sept ans, le fantôme de Mary Gallagher hante les rues Williams et Murray, à la recherche de sa tête.

Des hôtels de la métropole ont aussi leur propre réputation surnaturelle. Le Queen Elizabeth, serait hanté par la mystérieuse Femme en Blanc. Plusieurs clients l’auraient aperçue au fil des années, traversant le hall d’entrée ou pénétrant dans les chambres, faisant sentir sa présence par des échos de pas, des bruits étranges de murmures ou des sensations de main posée sur l’épaule.

L’hôtel Windsor a également une certaine notoriété occulte. Lors d’une soirée mondaine organisée dans une grande salle d’exposition, le célèbre écrivain Mark Twain y aurait aperçu une vieille amie qu’il n’avait pas rencontrée depuis près de 20 ans. Lorsqu’il l’a revue par hasard plus tard dans la soirée et qu’il lui mentionna ce détail, son amie en fut plutôt stupéfaite, car elle lui révéla qu’au moment où Mark Twain précisait l’avoir vue, elle n’était même pas encore arrivée à Montréal!

Et on ne peut oublier de mentionner le fantôme de Simon MacTavish, un puissant homme d’affaires et principal actionnaire de la North West Company, mort en 1804 et dont la maison, subséquemment détruite en 1861, a longtemps été réputée être hantée par son esprit. L’influence de MacTavish se serait par la suite fait sentir de nouveau lorsqu’il a donné son nom à une rue, qui hébergera une maison de pierres appartenant successivement à un marchand de sucre allemand puis à l’Université McGill, et dont la salle de bal aurait été envahie à plusieurs reprises par le spectre dansant d’une femme.

De quoi glacer le sang et faire frissonner de crainte ceux qui y croient!

Pourquoi ne pas vous forger vous-même votre propre opinion en visitant Montréal d’une manière originale et unique, lors d’un parcours ludique de chasse aux fantômes à travers la ville. Plusieurs organismes proposent des activités à cet effet. Parmi les plus connues, citons Fantômes Montréal, une exploration contée du mystique Vieux-Montréal animée par Guidatour, ou bien les parcours organisés par l’organisme Montréal Hanté, dont les circuits proposés peuvent couvrir notamment Griffintown et le «Red Light district».

www.fantomesmontreal.com  |  www.hauntedmontreal.com


SECTION HALLOWEEN!

Par François Di Candido

Chaque année, la fin d’octobre marque en quelque sorte l’apogée de la rentrée automnale, une période dynamique et festive qui culmine avec la Fête de l’Halloween.

Nous vous invitons à ce sujet à aller visiter nos Archives l’édition de Octobre 2021 (pages 12 et 13), où vous pourrez retrouver notre enquête sur les divers fantômes qui hantent les rues de Montréal, ainsi que l’excellent texte de notre journaliste OBC qui explique d’une manière plus générale les origines de cette grande fête païenne autrefois nommée Samain, et qui sous l’impulsion religieuse au Moyen-Âge sera renommée Fête de la Toussaint, ou All Hallow’s Eve en anglais, d’où sera tirée la contraction «Halloween» une des dates les plus festives et célébrée chaque année par la cueillette de bonbons et  la mise en scène de citrouilles décorées de rictus et d’expressions (in)humaines.

LE SAVIEZ-VOUS?

Et justement parlant de citrouille, savez-vous d’où vient cette tradition de Jack-o’-Lantern (Jacques la Lanterne) et de l’utilisation des citrouilles pour l’Halloween?

C’est en fait dérivé d’un conte irlandais, celui de Jack L’Avare, qui par deux fois aurait trompé le Diable. Désirant boire tout son saoûl, mais pingre de nature, Jack l’Avare aurait négocié avec le Diable pour que celui-ci se change en pièce de monnaie, ceci afin qu’il puisse s’acheter à boire. Sauf que Jack aurait par la suite décidé de garder l’argent et de le mettre dans sa poche à côté d’un crucifix d’argent, emprisonnant ainsi le Diable dans cette forme et ne le libérant que sous la promesse qu’il ne dérangerait pas Jack pendant un an et qu’il ne réclamerait son âme en cas de décès.

Un an plus tard, Jack trompa à nouveau le Diable en le faisant grimper à un arbre pour cueillir un fruit, mais l’empêchant ensuite de descendre après avoir gravé une croix dans l’écorce. Cette fois, Jack demanda une période de dix ans en échange de permettre au Diable de s’échapper de ce piège. Malheureusement, il mourut peu de temps après. Dieu, qui ne voulait pas récompenser une personne d’aussi piètre valeur morale que Jack lui refusa l’entrée au Paradis. Et le Diable, plein de rage et de fureur de s’être laissé berner à deux reprises par Jack, et lui ayant promis de ne pas récolter son âme, décida de ne pas non plus lui permettre d’aller en Enfer.

En lieu et place, il le condamna plutôt à errer perpétuellement dans la nuit, avec seulement un charbon ardent pour éclairer son chemin. Jack plaça le charbon ardent dans un navet taillé en une lanterne improvisée et parcourt le monde depuis, errant seul et terrifié dans la frontière entre le monde des morts et celui des vivants.

Écossais et Irlandais ont par la suite, repris cette légende à leur compte, accrochant de telles lanternes improvisées, taillées de visages et rictus épeurants afin de chasser Jack L’Avare et les autres mauvais esprits du même genre, et se déguisant également en fantômes afin de ne pas être reconnus par ceux-ci. Ils ont emporté cette tradition avec eux lorsqu’ils sont venus s’établir en Amérique du Nord, et c’est alors qu’au lieu du navet, plus rare à l’époque, le choix de la citrouille s’imposa, plus abondante et volumineuse, et également plus facile à évider et tailler. Joyeuse Halloween à tous!.


ANGOISSES D’HALLOWEEN:
L’EFFET MANDELA

Par François Di Candido

L’automne a toujours été ma saison préférée et Octobre est sans contredit mon mois préféré de l’année, particulièrement à l’approche de l’Halloween, où la magie semble encore possible et les fantômes, les esprits, les sorcières, les vampires et les loups-garous prennent vie.

Je vous invite à ce sujet à aller visiter notre site echosmontreal.com et plus spécifiquement nos textes & Archives sur l’Halloween (notamment celles de l’édition Octobre 2021), où vous pourrez retrouver l’excellent texte de notre ancien journaliste OBC sur les origines de cette grande fête païenne; notre enquête exhaustive sur les fantômes qui hantent les rues de Montréal; la genèse de l’utilisation de la citrouille, et même une recette de tartelettes à la citrouille!

En attendant, j’aimerais vous parler d’un phénomène que vous ne connaissez peut-être pas, mais dont les exemples ont explosé ces dernières années et dont l’étrangeté lui donne un indéniable parfum d’occulte: l’Effet Mandela.

Il définit une fausse croyance communément admise ou un faux souvenir collectif qui serait partagé par plusieurs personnes. Le terme fut inventé par l’auteure et chercheuse spécialisée en paranormal Fiona Broome, en 2009. En l’occurrence, elle décrivait ainsi le fait, que comme un grand nombre de personnes, elle venait de réaliser que Nelson Mandela était encore en vie, alors qu’elle était persuadée qu’il était mort en prison depuis années (il est mort en 2013). Curieusement, c’est surtout depuis 2015 que les exemples abondent d’impressions Mandela par rapport à des films, des évènements ou des objets du passé.

 

Par exemple, au cinéma: dans le thriller policier d’horreur Le Silence des Agneaux, film de 1993 devenu culte pour la performance inquiétante d’Anthony Hopkins en Hannibal Lecter, le psychopathe-cannibale, vous vous souvenez de sa fameuse phrase sur un ton à faire frissonner «Hello Clarice» ou «Bonjour Clarice » quand il accueille le personnage joué par Jodie Foster? Excepté qu’il n’a en fait jamais dit ça. C’est tout simplement «Good morning», ou « Bonjour » dans la version française. Vous vous rappelez C3PO, le robot tout doré dans la trilogie originale de Star Wars? Excepté qu’il n’est pas tout en or, une de ses jambes est de couleur argent et elle l’a toujours été. D’ailleurs, la saga Star Wars comporte à elle seule plusieurs effets Mandela. Par exemple, ce que dit Darth Vador à la fin du 2e opus-épisode V de 1980 (L’empire contre-attaque) ce n’est pas «Luke, I am your father» mais plutôt «No, I am your fathe». Et les Ewoks, ces adorables petites créatures à la fourrure soyeuse du dernier film de la trilogie originale, l’épisode 6 Le Retour du Jedi.?. Mais comment sait-on leur nom au fait? C’est par le « merchandising », car contrairement au souvenir collectif, pas une seule fois le nom de cette race n’est-il prononcé dans le film.

D’autres effets Mandela en vrac: il n’y a jamais eu de tiret entre le Kit et le Kat de la barre chocolatée du même nom.  Vous pensez qu’il y a 52 états aux Etats-Unis ? Vous vous trompez, c’est 50.

Vous vous rappelez de Tony le Tigre, cette mascotte de tigre souriant et au museau noir associée aux céréales Frosted Flakes qui répétait tout le temps «They’re grrreat!»? Excepté qu’il a apparemment toujours eu le museau… bleu.?.!.

Et la mascotte Monopoly, ce sympathique monsieur en costume, au visage joufflu et au crâne dégarni, avec sa belle moustache blanche, son chapeau-haut-de-forme et son monocle? Il ressemblait à la mascotte Mr. Peanut. L’ennui étant que… Mr. Monopoly n’a jamais eu de monocle.!. Franchement, celle-là je ne la comprends pas. Pourquoi me demanderez-vous? Eh bien parce que justement, je me souviens que, étant enfant et avec cette merveilleuse imagination pour les jeux dont on peut faire preuve quand on est plus jeune, je m’étais un jour prêté au jeu de faire un comparatif entre Mr. Monopoly et Mr. Peanut, afin de déterminer lequel était ultimement le plus élégant. J’avais analysé leur style au complet, du chapeau-de-forme aux souliers en passant par le monocle justement, et j’avais finalement décidé que le gagnant était Mr. Peanut, à cause de son élégante canne et du fait qu’il croisait nonchalamment la jambe dans une attitude très décontractée. Comment peut-on se souvenir, de manière aussi claire en apparence, de quelque chose qui n’aurait jamais existé !.?.

Allons maintenant en Nouvelle-Zélande… Vous pouvez la visualiser sur la carte du globe? Où est-elle selon vous? Au Nord-Est de l’Australie n’est-ce pas, c’est-à-dire un peu en haut et à droite de celle-ci? Eh bien beaucoup pensent qu’elle était en fait au Nord-Ouest, c’est-à-dire en haut mais à gauche. Alors qu’en réalité… la Nouvelle-Zélande est largement au Sud-Est de l’Australie, c’est-à-dire plus basse et très à droite de celle-ci! Troublant n’est-ce pas.?. D’ailleurs puisqu’on parle de l’Australie, beaucoup de personnes se rappellent de celle-ci comme étant beaucoup plus basse sur le globe terrestre, plus proche du pôle Sud, et à peu près au même niveau que la pointe du Cap Horn et de la Terre de Feu en Amérique du Sud.

Mais les effets Mandela les plus troublants sont probablement ceux qui touchent à l’Histoire. Vous vous souvenez du Hindenburg ce ballon-dirigeable qui s’est écrasé en s’enflammant de manière spectaculaire et catastrophique? Tous les passagers de la nacelle qui était juste-en-dessous sont probablement morts, non? Excepté que non… en fait la majorité, soit près du 2/3 ont survécu. Et parlant de catastrophe, tout le monde se souvient du 11 septembre 2001 et de où on était ce jour-là. Maintenant, dîtes-moi: c’était bien le 2e attentat terroriste étranger sur le territoire des USA, n’est-ce pas, après l’attaque sur Pearl Harbour en 1941? Eh bien figurez-vous que non, il y a eu le sabotage des entrepôts d’armements Black Tom, en juillet 1916, quand deux soldats nazis déguisés ont fait exploser cet entrepôt qui abritait alors quelque mille tonnes d’explosifs, dont du TNT. La détonation fut incroyablement forte, ressentie jusqu’à Philadelphie et s’enregistrant à 5,5 sur l’échelle de Richter, soufflant plus de 25 000 fenêtres et vitrines à travers l’île de Manhattan dans un rayon de près de 40 km. C’est un événement très important qui a causé entre 7 et 50 morts (les infos manquent curieusement) et plusieurs milliers de blessés, qui a endommagé la Statue de la Liberté, et qui a initié un investissement plus massif des USA dans la 1ère Grande guerre mondiale. Ça vous dit quelque chose?.! Moi, non. Je n’ai aucun souvenir d’avoir appris ça à l’école, et même lors des attentats du 11 septembre 2001, aucun journal, aucune chaîne de télévision américaine n’a mentionné ce rare événement terroriste sur le sol américain.

D’ailleurs parlant de l’année 2001, le 11 septembre a marqué le monde, certes. Mais vous vous souvenez du crash aérien du 12 novembre, alors qu’un Airbus d’American Airlines à destination de République dominicaine s’écrasait en banlieue de New York ? 268 morts, une des pires catastrophes aériennes de l’histoire! Et deux mois seulement après les attentats du World Trade Center. Or, on dirait que cet événement a presque été occulté de l’Histoire.

Bref, les effets Mandela sont un phénomène fascinant, qui laissent les scientifiques perplexes. Certains prétendent qu’il s’agirait en fait de la preuve de réalités parallèles, ou bien encore de «glitches» dans La Matrice, comme si nos vies étaient une simulation d’ordinateur similaire au film du même nom.  Et vous, qu’en pensez-vous?


TARTELETTES
À LA CRÈME DE CITROUILLE

Ce mois-ci, pourquoi pas un dessert savoureux, pour célébrer l’Halloween.!.     

  • 125 ml (½ tasse) de sucre
  • 5 ml (1 c. à thé) de fécule de maïs
  • 5 ml (1 c. à thé) de cannelle moulue
  • 1 boîte de 420 g / 15 oz (soit environ 375 ml ou 1 ½ tasse)
    de mélange pour tarte à la citrouille
  • 1 boîte de 355 ml (15 oz) de lait évaporé
  • 4 œufs
  • 30 ml (2 c. à soupe) de lait normal
  • Crème fouettée sucrée
  • 2 paquets de vols-au-vent (surgelés idéalement)
  • Un peu d’huile végétale, qu’elle soit à vaporiser,
    ou liquide à appliquer au pinceau / serviette en papier
  • Au goût, une pincée de 1 ml ¼ c. à thé) de clou de girofle,
    finement moulu
  • Au goût, si désiré une pincée de zeste de citron
    pour décorer et sublimer d’autant le goût.

1 – Chauffer le four à 350°F. Vaporiser/humecter d’huile végétale un(e) assiette/plat à tarte et mettre de côté.

2 – Dans un grand bol, mélanger le sucre, la fécule de maïs, la cannelle et la pincée de clou de girofle (si désirée). En brassant ajouter graduellement le mélange pour tarte à la citrouille, puis les œufs et le lait évaporé ainsi que le lait normal au mélange de sucre.

3 – Verser ce mélange dans le contenant préparé et huilé, et cuire au four pendant environ 50 minutes, ou jusqu’à ce qu’un couteau inséré au centre en ressorte propre. Réserver de côté et laisser reposer/refroidir.

4 – Cuire ensuite les vol-au-vent selon leurs instructions normales. Puis quand ils sont prêts, les garnir avec le mélange de crème à la citrouille, En nimber le dessus de crème fouettée, et terminer le tout en saupoudrant d’épices à la citrouille (qui peut simplement être de la cannelle et/ou poudre de clou de girofle et/ou zestes de citron).

5 – Savourer avec un bon café ou chocolat chaud, dans lequel – pourquoi pas?  – vous pourriez même ajouter un peu de Bailey’s. Bon appétit!

 

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Échos Montréal

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