Même si on se trouve en plein cœur de l’hiver, les raisons de sortir de vos chaumières seront particulièrement nombreuses au cours des prochaines semaines.

Marcin Kaczorowski et Myriam Simon Mechaiekh (danseurs) © Sasha Onyshchenko

Afin de souligner le 250e anniversaire de naissance du regretté Ludwig van Beethoven, les Grands Ballets canadiens de Montréal présenteront Danser Beethoven (19 au 23 février, Salle Wilfrid-Pelletier), un spectacle pendant lequel les danseurs se déploieront dans une chorégraphie imaginée par Garrett Smith sur la Symphonie no 5 du célèbre compositeur, avant de plonger dans l’univers créatif du regretté Uwe Scholz, qui a jadis imaginé une partition en mouvements sur la symphonie no 7.

Les 3 Sœurs, Évelyne Brochu © Jean-François Gratton

Un autre grand classique sera joué sur une scène montréalaise, alors que la pièce d’Anton Tchekhov, Les trois sœurs (3 au 28 mars, TNM), reprendra vie grâce à Évelyne Brochu, Émilie Bibeau, Rebecca Vachon. Sous la direction de René Richard Cyr, elles joueront aux côtés d’une distribution de haut calibre composée par Éric Bruneau, Robert Lalonde, Benoît McGinnis, Christian Bégin, Vincent Côté, Guillaume Cyr et Michelle Labonté.

Du côté des créations, on attend avec impatience M.I.L.F. (18 février au 7 mars, Salle Jean-Claude Germain), l’œuvre de Marjolaine Beauchamp pour laquelle des supplémentaires ont été annoncées plusieurs semaines avant la première. Le public y découvrira la sexualité de trois femmes: une M.I.L.F. ((Mother I’d Like to Fuck), une M.I.L.S. (Mother I’d Like to Save) et une M.I.L.K. (Mother I’d Like to Kill). Dans un même ordre – relatif – d’idées, les curieux voudront certainement assister au Guide d’éducation sexuelle pour le nouveau millénaire (18 février au 7 mars, Théâtre Denise-Pelletier), un texte d’Olivier Sylvestre qui met en relation la fin du monde annoncée lors du passage de l’an 2000 et la conclusion du secondaire, alors que trois adolescents se questionnent autant sur leur sexualité que sur leur identité. Chez Duceppe, un tout autre genre théâtral sera proposé avec la pièce Les enfants (26 février au 28 mars), l’histoire d’un couple d’ingénieurs nucléaires à la retraite qui tentent de mener une vie rangée, jusqu’à ce qu’un bris dans une centrale située près de leur chalet vienne semer le chaos.

Alors que la Maison symphonique vibrera aux rythmes de l’orgue dans un spectacle mettant en lumière la place unique que l’instrument occupe dans notre imaginaire musical, De Pink Floyd à Zappa (29 février), la salle Wilfrid-Pelletier grondera sous le tonnerres des percussionnistes de Drum Tao 2020 (25 février). Les amateurs de films projetés en concerts  seront doublement servis à la salle Wilfrid-Pelletier: ils pourront plonger dans l’univers du Seigneur des anneaux – Les deux tours (28 février au 1er mars) et dans le Casino Royale de James Bond (6 mars). Toujours en musique, notons la réunion de trois grandes voix de la chanson, Marie Carmen, Joe Bocan et Marie-Denise Pelletier.

Les nostalgiques voudront certainement réentendre Tous les cris les S.O.S., L’aigle noir, Les femmes voilées, Pour une histoire d’un soir, Repartir à zéro ou Entre l’ombre et la lumière, à la Place-des-arts (10 et 12 mars, Cinquième Salle). En danse, la chorégraphe québécoise Virginie Brunelle propose une rencontre entre huit danseurs et le quatuor à cordes Molinari avec Les corps avalés (26 au 29 février, Théâtre Maisonneuve), en explorant des thématiques comme le désordre social, les inégalités et les relations de pouvoir. Deux événements majeurs pendront également leur envol sous peu dans la métropole. Les Rendez-vous du cinéma québécois célébreront le meilleur du Septième art (26 février au 7 mars), alors que Montréal en lumière rassemblera les montréalais autour de la bouffe, de la culture locale et d’innombrables événements festifs (20 février au 1er mars).

Bannière principale: MILF © Kelly Jacob

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Samuel Larochelle

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