Le nom de “Véronique Mobile” donné affectueusement par Jean-François Lisée au minibus de campagne du Parti Québécois (PQ) résume bien l’ambiance bon enfant qui règne entre lui et la vice-cheffe Véronique Hivon.

D’ailleurs, c’est bien sur cet esprit de proximité avec les électeurs que le PQ espère se démarquer. Même si Véronique Hivon précise que les rôles sont bien répartis avec Jean-François Lisée comme dirigeant du parti et elle comme vice-cheffe, elle insiste sur l’importance de leur tandem vis-à-vis d’électeurs qui veulent avoir des politiciennes et politiciens beaucoup plus accessibles que par le passé : “J’ai toujours prôné pour le travail d’équipe en politique et je suis ravie qu’avec Jean-François Lisée on se rejoigne là-dessus. Je pense que les gens ont soif d’un modèle différent dans l’exercice du pouvoir.”

 

Pas ébranlée par les succès ou insuccès des autres partis

Véronique Hivon ne semble pas inquiétée par la difficile situation dans laquelle se trouve le Bloc Québécois, dont la cheffe Martine Ouellet a récemment démissionné après l’échec cuisant qu’elle a essuyé lors du vote de confiance : “Je pense que de plus en plus les gens voient qu’on est deux partis distincts. Nous ne sommes déjà pas sur la même scène, provinciale pour nous et fédérale pour le Bloc. C’est sûr qu’on est deux partis souverainistes alors c’est toujours mieux que les choses se fassent dans l’harmonie, dans la cohésion. Mais ceci dit, je suis convaincue que les gens font la part des choses”.

C’est aussi passionnée et enthousiaste qu’elle répond quand la question de l’avance de la Coalition Avenir Québec dans les sondages est abordée : “On reste confiant ! C’est certain qu’on sait qu’on a beaucoup de travail devant nous. On ne se met pas de lunettes roses, jamais ! Le Parti Québécois est un parti qu’on a bâti avec nos bras et nos rêves. Et ça fait toute la différence dans les moments où l’adversité peut être un peu plus présente, tout le monde est au rendez-vous. Parce que nous, on est convaincu qu’on a une réelle vision d’avenir à proposer aux Québécois”

 

L’éducation, une priorité pour le PQ 

Si Véronique Hivon insiste sur l’importance de considérer les questions de santé, incluant la santé mentale, les enjeux socio-économiques, mais aussi écologiques dans les décisions à venir, elle met l’accent sur l’éducation qui est la pierre angulaire du projet du PQ : “L’éducation est notre grande priorité, de la petite enfance jusqu’à l’université en passant par la formation professionnelle et technique.  L’éducation c’est un tout ! C’est miser sur le développement humain, social et économique en formant des citoyens plus engagés et qui contribueront davantage à l’effort économique, ne serait-ce que de par les impôts qu’ils paieront ou encore l’activité qu’ils vont générer. L’éducation favorisera aussi la prévention en santé via, entre autres, la sensibilisation à l’importance de l’éducation physique”.

 

Un échec qui n’est pas envisageable

Véronique Hivon n’est pas dans une optique d’imaginer que le PQ perdre les prochaines élections. Ainsi, elle n’a pas souhaité répondre aux éventuelles conséquences qu’il faudrait en tirer si ce scénario se réalisait et si elle aspirerait de nouveau à briguer la fonction de cheffe du parti. Elle semble plutôt être pleinement engagée dans la compagne électorale.

Il faudra attendre le mois d’octobre pour connaître la décision finale des électeurs québécois. Toutefois, quel que soit le parti qui sera porté au pouvoir, celui-ci devra agir promptement sur divers dossiers phares pour le Québec, qu’il s’agisse de l’éducation, la santé, l’écologie ou encore l’économie.

 

Crédits photos : Courtoisie Parti Québécois

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Échos Montréal

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