Ce vendredi 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, une cérémonie de «scellement» de l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française sera tenue par le président Emmanuel Macron à la place Vendôme (Paris).

La journée marquant l’Histoire et le monde entier restera le 4 mars 2024. Date à laquelle la France est devenue le premier pays à inscrire dans sa Constitution l’interruption volontaire de grossesse. Ce vote, rassemblant une très large majorité des députés et sénateurs (780 pour, 72 contre), couronne une longue bataille politique et féministe.

Article 34, Constitution française de 1958: «la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse».

 

Une symbolique de la Constitution insuffisante

Le combat ne s’arrête pas aujourd’hui pour autant. Dans les faits, les conditions d’accès et d’effectivité à l’IVG ne sont pas optimales. Ces 15 dernières années, 130 centres IVG ont été fermés. 17% des femmes doivent changer de département pour avorter. Certaines zones en souffrent plus que d’autres.

De plus, un nouveau débat est déjà sur la table. En 1975, la loi Veil a ajouté à la clause de conscience générale des médecins, une seconde clause de conscience, qui permet à l’ensemble du corps médical de refuser de pratiquer l’avortement pour des raisons morales ou religieuses. Pour que le droit à l’IVG inscrit dans la Constitution puisse réellement être effectif, certains parlent de supprimer cette «entrave».

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Échos Montréal

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