La vaste programmation culturelle offre aux Montréalais d’innombrables raisons de se réchauffer le cœur dans un théâtre, un musée ou une salle de concert durant le prochain mois.

 

Les Hurlevents. De gauche à droite : Catherine Trudeau, Kim Despatis, Florence Longpré. © Julie Artacho

Au théâtre, il est encore temps d’assister à la nouvelle création de Michel Tremblay, Enfant insignifiant, dans laquelle le jeune Michel questionne sans cesse sa mère (fabuleuse Guylaine Tremblay), son père, sa meilleure amie, sa grand-mère, son enseignante et la directrice de son école (jusqu’au 3 février, Duceppe). C’est également l’occasion de découvrir la réflexion de Catherine-Anne Toupin sur la violence dans la société moderne dans La Meute (16 janvier au 17 février, La Licorne), de voir André Robitaille, Benoit Brière, Catherine Sénart et Patrice Coquereau s’approprier le classique Les Fourberies de Scapin, dans une mise en scène de Carl Béchard (16 janvier au 10 février, TNM); de savourer l’intelligence de l’auteure Fanny Britt, qui s’est librement inspirée de l’oeuvre d’Emily Brontë pour écrire une comédie dramatique campée au coeur de la ville, Les Hurlevents (31 janvier au 24 février, Denise-Pelletier); de savourer le brio de Benoit McGinnis qui s’attaque à un autre grand texte, L’homme éléphant (30 janvier au 3 mars, Rideau Vert) ou de plonger dans l’univers de la dramaturge Sarah Berthiaume, qui explore le système économique, le marché du travail en transformation et l’objectivation de la femme, d’une façon peu conventionnelle, dans Nyotaimori (16 janvier au 3 février, Théâtre d’Aujourd’hui). N’oublions pas la reprise de la percutante pièce de David Paquet, Le Brasier (23 janvier au 3 février, Salle Jean-Claude Germain). Et faisons une mention spéciale au spectacle Temporel, fruit de la collaboration entre Victor Pilon, Michel Lemieux et les créateurs des 7 doigts de la main, qui ont imaginé un mariage entre le théâtre et le cirque, la simplicité et le grandiose, du 10 au 27 janvier, à la Cinquième Salle de la Place des Arts.

Temporel. © Jean-François Gratton

Les amateurs de comédies musicales seront ravis d’assister au grand classique Les Misérables (7 au 11 février, Wilfrid-Pelletier). Les friands d’opéra seront catapultés dans le passé en découvrant l’oeuvre consacrée à JFK (27 janvier au 3 février, Wilfrid-Pelletier). Les amoureux de musique classique seront servis par la réunion de l’Orchestre Métropolitain et du violoncelliste Stéphane Tétreault (1er février, Maison Symphonique), ainsi que par le concert de l’OSM consacré à Beethoven et Tchaïkovsky (17 et 18 janvier, Maison symphonique). Dans un autre ordre d’idée, il vous reste trois mois pour déambuler au MAC pour voir la fa-bu-leu-se exposition consacrée au grand disparu Leonard Cohen. En terminant, on vous suggère fortement la soirée orchestrée par Jean-Pier Gravel, une conférence durant laquelle l’animateur tisse des liens insoupçonnés entre plusieurs histoires absolument uniques : Moments (extra) ordinaires (8 février, Cinquième Salle).

 

Crédit photo bannière : Jean-François Gratton

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Samuel Larochelle

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