Le Festival des TransAmériques (FTA), l’un des plus importants événements culturels du printemps montréalais, revient pour sa 10e édition, du 26 mai au 8 juin. Fidèle à sa tradition depuis 2007, danse et théâtre contemporains sont au rendez-vous.

Au total, 25 spectacles composent la sélection, dont dix constituent des premières mondiales. Le Canada, les États-Unis, la Suisse, l’Italie ou encore de France sont représentés.
Ces artistes ont pour vocation de transformer la réalité du quotidien, «parfois en gestes de beauté, parfois en cris de protestation, toujours avec l’intention d’éclairer notre monde de manière différente et audacieuse», s’enthousiasme Martin Faucher, directeur artistique de l’événement, sur le site du FTA.

Les thèmes lourds et les idées plus légères se croisent. On passe du suicide de quatre retraités («Ce ne andiamo per non darvi altre preoccupazioni») à un dialogue avec Siri, l’assistante vocale de l’iPhone (idée du Québécois Maxime Carbonneau), de l’assassinat d’un militant des droits des gais à Halifax («Let’s Not Beat Each Other to Death») à un vaudeville décalé autour de familles au bord de la crise de nerfs («Une île flottante»).

Certains artistes sont des fidèles du FTA, telle la danseuse montréalaise Louise Lecavalier qui avait marqué les esprits avec le frénétique «So Blue», en 2013. Trois ans plus tard, la voici sur un ring de boxe où elle combat les «Mille batailles» de l’existence qui donnent leur nom à son spectacle. On devrait retrouver l’incroyable chorégraphie de mouvements intenses et saccadés propres à cette artiste radicale.

Dans un autre genre, le barbu belge Pieter Ampe fait aussi son retour. En 2011, avec «Still Standing You», il faisait une démonstration délirante de ce que l’amitié entre deux hommes bourrus peut avoir de compliqué. En 2016, il a gardé sa folie avec «So You Can Feel» où il s’intéresse aux méthodes de séductions masculines, le tout en petite tenue. De quoi désarçonner, à l’image de ce qu’est le FTA.

Credit photo : Sammy Rawal

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Échos Montréal

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