Plusieurs grandes productions seront à l’affiche des scènes montréalaises au cours des prochaines semaines. Afin de souligner le 5e anniversaire du Grand Orgue Pierre-Béique, un match d’improvisation enveloppé des notes de l’organiste en résidence, Jean-Willy Kunz, sera présenté le 22 février à la Maison symphonique, en présence des redoutables improvisateurs Réal Bossé, Salomé Corbo, Didier Lucien, Sophie Caron et Vincent Bolduc. Au même endroit sera présentée la version symphonique d’une histoire bien connue, Le tour du monde en 80 jours ou presque (2 mars), ainsi que la rencontre des musiciens de l’OSM avec plusieurs œuvres des compositeurs Ravel et Stravinsky (5 et 6 mars).
Au théâtre, on remarque tout spécialement la reprise de la pièce Le Terrier chez Duceppe (13 février au 23 mars). Cette traduction de la pièce Rabbit Hole, qui a valu à l’auteur David Lindsay-Abaire un prix Pulitzer en 2007, avait marqué les esprits lors de sa création en 2016 à la salle Fred-Barry, dans une mise en scène de Jean-Simon Traversy, l’un des deux nouveaux directeurs artistiques chez Duceppe. On ne peut passer sous silence la pièce Guérilla de l’ordinaire (5 au 28 mars, salle Jean-Claude Germain du Théâtre d’Aujourd’hui), une nouvelle œuvre du tandem formé par Marie-Ève Milot et Marie-Claude St-Laurent. À La Licorne, les amateurs de théâtre pourront découvrir La maison aux 67 langues (5 au 23 mars), un texte de Jonathan Garfinkel traduit par le dramaturge François Archambault, qui relate la rencontre d’un intellectuel palestinien et d’un militaire israélien, qui se disputent la propriété d’une maison à Jérusalem. Au Quat’Sous, la pièce Première neige / First snow (26 février au 23 mars) mettra en lumière les similitudes sociales, politiques et historiques entre l’Écosse et le Québec, dans un texte créé en réponse au référendum écossais de 2014.
Les Grands Ballets canadiens de Montréal ont invité les danseurs du Ballet de l’Opéra de Perm afin de présenter leur version du grand classique Le lac des cygnes (21 au 28 février, salle Wilfrid-Pelletier). Danse Danse accueillera de son côté le danseur et chorégraphe Akram Khan. Ce dernier questionnera la capacité de l’être humain d’apprendre de ses erreurs, de se relever et de se transformer, en mélangeant la danse contemporaine au style classique indien, dans le spectacle Xenos (13 au 16 février, Théâtre Maisonneuve), accompagné sur scène de cinq musiciens. Les Montréalais pourront également assister à la réunion de la danse, des arts visuels et de la musique indie rock, alors que Peggy Baker dansera sur scène avec deux musiciens du groupe canadien Arcade Fire, le batteur Jeremy Gara et la violoniste Sarah Neufeld, dans Who we are in the dark (27 février au 2 mars, Théâtre Maisonneuve).