En 2017, les Montréalais auront l’occasion de célébrer la beauté et la richesse culturelle d’une ville qu’ils chérissent tant ! Afin de faire un lègue et d’inscrire ce rendez-vous durablement dans notre histoire locale, la Ville de Montréal a entrepris dernièrement une série de travaux majeurs destinés à rénover, embellir et moderniser le quartier le plus touristique et emblématique de l’île, le Vieux-Montréal. Échos Montréal a couvert, dans son édition de février, les rénovations prévues pour la Place Jacques-Cartier, concernant notamment les terrasses. Mais les projets de travaux en prévision du 375ème vont bien au-delà et c’est bien tout le quartier qui est concerné.
Ainsi, la rue Saint-Denis est fermée à la circulation automobile jusqu’au 27 novembre entre le boulevard René-Lévesque et l’avenue Viger. Il s’agit de repenser la configuration de la rue tout en rénovant les canalisations. Une partie du Square Viger, collée à ces portions de la rue Saint-Denis, est quant à elle fermée ce mois-ci jusqu’au printemps 2017 pour un réaménagement en profondeur. À une rue de là, c’est le tunnel reliant la station de métro Champs-de-Mars au Vieux-Montréal qui sera fermée dans quelques semaines, et ce, là encore, jusqu’au printemps 2017. Non loin de là, la place Vauquelin aura droit à une cure de jeunesse. Cette dernière devrait être prête pour les fêtes de Noël. Enfin, une portion de la rue Saint-Paul sera fermée à la circulation automobile entre la rue Bonsecours et la Place Jacques Cartier. Un corridor pour les piétons sera toutefois aménagé. Il s’agit de réaménager la rue tout en procédant à des rénovations au niveau des égouts. Cette portion sera théoriquement terminée le 27 novembre 2016.
Si ces travaux sont nécessaires pour revamper le quartier historique en vue du 375ème, ils auront un impact non négligeable sur la vie des résidents et le chiffre d’affaires des commerçants. Toutefois, Lionel Perez, responsable des infrastructures au comité exécutif de la Ville de Montréal, se veut rassurant : “Notre administration a pris depuis déjà 2 ans un nouveau virage concernant les relations avec les artères commerciales lorsqu’il y a des chantiers. On est préoccupé par l’impact qu’ont les travaux !”.
Ainsi, toute une série de mesures ont été prises afin de diminuer le plus possible les effets négatifs de ces chantiers. Des séances d’informations avant même de procéder aux appels d’offres ont été mises en place afin d’expliquer le projet et d’écouter les préoccupations de ceux qui seront affectés. Ceci afin de voir ce qu’il est mieux de faire concernant l’échéancier des chantiers et de voir les améliorations qui peuvent être apportées.
Lionel Perez prend l’exemple de la rue Saint-Paul, qui sera un chantier accéléré, 6 jours par semaine, de 7h à 19h. De plus, l’usage des marteaux piqueurs sera interdit entre 7h et 8 heures le matin ainsi qu’entre 11h30 et 13h30, de sorte qu’il y ait un “petit répit pour les commerçants, restaurants et terrasses”. Aussi, il y aura des pénalités plus accrues en cas de manquements ou retards et un système de boni a été mis en place pour un chantier terminé en avance. Monsieur Perez précise aussi : “On a qualifié la rue Saint-Paul pour que les commerçants et propriétaires soient éligibles au programme de subventions PRAM – Artère en chantier“. Ceci afin qu’ils obtiennent certaines compensations financières. Dans un autre ordre d’idée, une campagne de publicité pour promouvoir la rue Saint-Paul sera prochainement diffusée aux abords du métro afin d’attirer les piétons et touristes. Enfin, un travail conjoint avec la Société de développement commercial (SDC) du Vieux-Montréal a permis de développer le concept d’un débarcadère avec service de voituriers pour encourager les clients à venir voir la quarantaine de commerçants de la rue Saint-Paul qui seront impactés par ces travaux : “On a vraiment travaillé afin d’avoir une meilleure relation avec les résidents ainsi que les commerçants”.
Il reste à espérer que la ferveur de l’été fera oublier les désagréments de ces travaux et que les mesures prises par la Ville de Montréal puissent atténuer suffisamment la gêne occasionnée.