Se dépouiller de son identité humaine pour vivre comme un oiseau, ou se transformer pour un court instant en arbre de la forêt tropicale… La troisième édition de l’exposition «Sensory Stories», présentée au Centre Phi, est consacrée cette année aux Mondes oniriques. Elle vous offre un voyage dans le complexe univers de l’inconscience grâce à l’intelligence artificielle, mais aussi aux réalités mixtes et virtuelles.
Développée avec le Future of Story Telling (FoST), une plateforme new-yorkaise communautaire qui étudie la transformation des récits à l’ère numérique, elle met en scène une douzaine d’œuvres. Celles-ci partent à la découverte du monde des rêves, de celui des cauchemars, des souvenirs et des mondes fantaisistes. C’est une invitation à «déambuler dans l’espace, à habiter le corps d’une autre personne, ou à explorer des lieux secrets», précise-t-on.
«Chacune des expériences […] est comme un rêve éveillé, si immersif et multisensoriel qu’elle brouille la frontière entre le monde réel et le monde virtuel, vous laissant vous demander dans lequel des deux vous préférez vous trouver», explique Charles Melcher, fondateur du FoST.
De nombreuses technologies sont mises ici au service du récit, comme la reconnaissance faciale, l’haptique qui étudie la sensation du toucher, ou encore le biofeedback qui se penche sur les liens entre l’activité cognitive et les émotions.
Ainsi au fil de cette exposition immersive, le visiteur peut revivre l’histoire de l’évolution de la Terre dans une expérience de réalité virtuelle collective avec l’œuvre Life of Us, explorer les limites de la techno-psychologie dans un thriller avec Transference ou plonger dans les méandres de la réalité mixte grâce à l’œuvre Fragments, un thriller policier haute-technologie.
L’exposition «Sensory Stories : Mondes oniriques» vous permet de vivre une expérience au-delà du réel jusqu’au 16 décembre.