Parlons d’abord de l’éventail de concerts classiques à l’horizon. Le 16 février, l’Orchestre symphonique de Montréal présentera le Concert à l’aveugle, une soirée durant laquelle les musiciens seront cachés derrière un rideau, pendant que les spectateurs seront plongés dans l’obscurité, afin de laisser leurs oreilles se délecter des différents mouvements. Rappelant l’ambiance des années 60, le spectacle mise sur une création pour orchestre et guitare électrique du compositeur John Anthony Lennon. Quelques jours plus tard, l’orchestre se consacrera aux musiques de Mozart et de Beethoven (21, 24 et 25 février, Maison symphonique), en invitant le pianiste Christian Zacharias à interpréter le 1er concerto pour piano de Beethoven. Notons également que la soprano Marie-Josée Lord fera résonner son talent avec l’Orchestre symphonique de Laval (27 février, Théâtre Maisonneuve), alors que Bruno Pelletier mariera sa voix puissante au caractère grandiose d’une symphonie dans une Carte blanche avec l’OSM (27 et 28 février, Maison symphonique). Toujours dans le monde musical, mentionnons les spectacles offerts par deux des plus grands chouchous des Québécois : Isabelle Boulay (1er mars, Théâtre Maisonneuve) et Patrice Michaud, plus récent récipiendaire du Félix de l’interprète masculin de l’année (2 mars, Théâtre Maisonneuve).
Les amateurs de danse ne seront pas en reste, alors que la 6e édition du 100Lux, un événement de danse urbaine, prendra d’assaut la Cinquième salle de la Place des arts, du 15 au 17 février. Dans un tout autre registre, la virtuosité de l’illustre danseuse américaine Martha Graham sera à l’honneur du 22 au 24 février, alors que la compagnie qui poursuit son œuvre dansera au Théâtre Maisonneuve. Une autre troupe étrangère viendra dans la métropole pour faire valoir ses plus beaux atouts, du 21 au 25 février : le réputé Eifman ballet de Saint-Pétersbourg présentera Requiem à la Salle Wilfrid-Pelletier, un peu plus de deux ans après avoir ébloui avec Anna Karenina.
Au théâtre, il est impossible de passer à côté du 20e anniversaire de la magnifique pièce de Michel Marc Bouchard, Le chemin des passes-dangereuses (14 février au 24 mars, Duceppe), avec Maxime Dénommée, Félix-Antoine Duval et Alexandre Goyette qui interprèteront les trois frères, rassemblés bien malgré eux, après la mort de leur père. On remarque également l’hommage aux textes de Gabrielle Roy dans La détresse et l’enchantement, avec Marie-Thérèse Fortin (27 février au 10 mars, TNM), la réouverture post-rénovations de l’Espace GO, avec Les Marguerite(s) (20 février au 17 mars), avec les sublimes Céline Bonnier et Évelyne Rompré en alternance, sans oublier la reprise de la percutante pièce L’Orangeraie (28 février au 2 mars, Théâtre Denise-Pelletier) et l’adaptation sur planches du roman inoubliable, La déesse des mouches à feu, de Geneviève Pettersen (5 au 30 mars, Quat’Sous).