Michèle Bouchard
Collaboration spéciale

Elodie Bouchard
Collaboration spéciale

 

Tout le monde connait la phrase «la bourse ou la vie». Pour un bandit de grand chemin, cela voulait dire «donnes-moi ton argent ou tu meurs». Moi je m’en sers pour déterminer la bonne réponse quand on veut faire un investissement. Pour beaucoup de gens, cette expression a une autre interprétation : joues en bourse ou dors bien la nuit en améliorant votre qualité de vie. Je m’explique.

Un courtier en bourse vous expliquera que sur le long terme un investissement en bourse est rentable et il a raison. Traditionnellement, la formule, 60% d’actions et 40% de revenus fixes pour un portefeuille en bourse, procurait un bon rendement et permettait de bien dormir. Mais nous vivons des années chaotiques. Durant la pandémie avec la COVID-19 la bourse américaine en 2020 a plongé de 30% et maintenant avec la guerre mondiale commerciale déclarée par Donald Trump les marchés affichent une baisse de 10% environ depuis le début de l’année 2025.

Durant l’année 2025, à cause de Donald Trump, la volatilité des marchés boursiers va être importante. La volatilité représente les fluctuations de prix d’un placement. Plus le prix varie, plus la volatilité est grande. Par exemple, un titre dont le cours fluctue entre +8% et -5% en un an est plus volatil qu’un placement dont le rendement oscille entre +3% et -1% en un an. Les spécialistes recommandent de ne pas écouter et lire les médias. Ils recommandent aussi de consulter son compte bancaire de placement seulement une fois par an. Mais qui est capable de perdre 100 000 $ ou plus à cause de la volatilité des marchés sans vouloir consulter son compte?

Alors la conclusion est simple: si vous êtes capables de bien dormir si vous perdez momentanément en bourse 10 a 40% de votre capital investi, alors continuez avec la Bourse.

Si vous dormez mal quand la bourse plonge, améliorez grandement votre qualité de vie. Investissez dans l’immobilier. Vous aurez de très bons rendements sans volatilité importante, sans montagnes russes. Je n’écris pas cela car je suis courtière en immobilier, mais parce que c’est vrai. Les statistiques et l’histoire me donnent raison.

Par ailleurs voici une nouvelle intéressante que je veux souligner:

Lorsque le gouvernement libéral a déposé son budget en 2024, il a présenté le plan visant à augmenter l’impôt sur les gains en capital comme un moyen d’inciter les Canadiens fortunés et les entreprises à payer davantage.

Les gains en capital sont réalisés lorsqu’un particulier ou une entreprise vend un actif, comme des actions ou un bien immobilier. Le plan libéral aurait vu le taux d’inclusion — la part du produit assujettie à l’impôt — augmenter aux deux tiers, par rapport au niveau actuel de 50%.

Les particuliers canadiens auraient continué de payer le taux réduit sur tout gain en capital réalisé au cours d’une année inférieure à un seuil de 250 000$.

Dans son discours de victoire, Mark Carney a confirmé qu’il mettrait fin aux modifications sur les gains en capital proposées par le gouvernement libéral, respectant ainsi une promesse électorale. Les libéraux avaient initialement annoncé que la modification des gains en capital entrerait en vigueur le 25 juin 2024, mais la loi a été modifiée. La loi n’a jamais été adoptée pour mettre en œuvre ce changement.

Contact:
[email protected] [email protected] • mbouchard.ca

 

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Michèle Bouchard

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