Michèle Bouchard
Collaboration spéciale

Elodie Bouchard
Collaboration spéciale

 

Chers lecteurs des Échos, vous vous souvenez peut-être de notre article précédent sur les condos-hôtels, et plus précisément sur le Saint-Sulpice. Qu’en est-il de ce bien hors du commun? Pour les nouveaux venus, voici un récapitulatif.


Situé au cœur du Vieux-Montréal, à deux pas de la Basilique Notre-Dame, le Saint-Sulpice est un hôtel unique en son genre. Ses 108 unités appartiennent à des particuliers ou des entreprises et sont utilisées comme investissement. Chaque mois, les propriétaires reçoivent 50% des revenus générés par l’hôtel, tout en ayant la possibilité d’occuper leur suite pendant 67 jours par année. Précisons qu’il ne s’agit pas d’un timeshare.

Un hôtel en pleine transformation

Pourquoi reparler du Saint-Sulpice aujourd’hui ? Parce qu’il entreprend une métamorphose majeure, et c’est toujours un plaisir de célébrer le renouveau d’un joyau du Vieux-Montréal. Je m’imagine que gérer un hôtel sans la présence d’une centaine de propriétaires est déjà un défi en soi, car cela représente un écosystème complexe qui doit fonctionner tel un mécanisme parfaitement huilé. Mais avec tous les propriétaires, bien gérer le Saint-Sulpice est encore plus un art.

L’hôtel a décidé d’entamer des rénovations en 2024. Un choix audacieux, mais essentiel pour rester compétitif dans un secteur où le design, le service et l’expérience client sont cruciaux. L’hôtel a d’ailleurs temporairement cessé de verser des revenus aux propriétaires pendant environ un an, afin de financer ses travaux; décision stratégique pour alléger les coûts. Exit les tons rouges et bruns classiques: place à une palette moderne de gris, blanc et noir. Les trois premiers étages ont déjà bénéficié de cette cure de jouvence, et les travaux se poursuivent pour les étages supérieurs.

Une modernisation élégante et pensée

Les rénovations incluent un changement complet du mobilier, désormais en tissu gris, et des tapis plus sobres, remplaçant les anciens motifs beiges et bruns/noirs. Les chambres arborent une élégante tapisserie mettant en valeur les monuments de Montréal, apportant une touche locale raffinée. Bien qu’il manque des bureaux (commentaire de quelques clients), ces améliorations témoignent d’un engagement constant à se moderniser.

Depuis la reprise des versements en septembre 2024, l’hôtel affiche des résultats financiers solides, renforçant son attrait en tant qu’investissement. De plus, grâce à sa classification commerciale, des acheteurs étrangers peuvent également acquérir une unité.

Un art de vivre à la montréalaise

Le Saint-Sulpice continue de collaborer avec l’artiste québécois renommé Jean-Claude Poitras, dont les œuvres ornent les couloirs et les chambres, ajoutant une touche culturelle distinctive. Le personnel, quant à lui, demeure toujours aussi accueillant et attentif.

Malgré les défis de la pandémie, le Saint-Sulpice a su non seulement survivre, mais aussi se réinventer. Son succès repose sur une gestion exemplaire, tant au niveau hôtelier qu’au niveau de la copropriété.

Pour ceux qui rêvent d’un pied-à-terre à Montréal tout en faisant fructifier leur investissement, le Saint-Sulpice reste une option séduisante. Un choix parfait pour profiter du charme du Vieux-Montréal, même occasionnellement, tout en générant des revenus.

Contact:
[email protected] [email protected] • mbouchard.ca

 

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Michèle Bouchard

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