Après une célébration du cinéma d’horreur en 2023, la Cinémathèque Québécoise nous présente son grand cycle soulignant les films de science-fiction, avec plus de 100 oeuvres présentées tout au long de l’été du 2 juillet au 25 août. Le cycle débutera avec la projection 35mm du court-métrage La jetée de Chris Marker, suivi par 12 Monkeys de Terry Gilliam, dont le film de Marker en fut l’inspiration. 

En collaboration avec le Festival Fantasia, les adeptes de récits de science-fiction en auront plein la vue pendant les deux prochains mois à la Cinémathèque, à travers la diffusion de productions phares qui ont façonné notre imaginaire collectif, en à travers des films de Ridley Scott, James Cameron, Stanley Kubrick, Andreï Tarkovsky et Denis Villeneuve, parmi tant d’autres.

Faire redécouvrir l’imaginaire du futur

Dans un communiqué de presse, la Cinémathèque souligne que le programme viendra rappeler aux spectateurs comment le cinéma a toujours fabriqué l’imaginaire du futur à travers la science fiction. Ce genre particulier vient projeter le public dans un espace-temps que seul le médium cinématographique peut y traiter, par le biais d’effets spéciaux et de scénographies complexes, rendant les films beaucoup plus immersifs et spectaculaires. 

La Cinémathèque note aussi que la science fiction peut servir de “miroir déformant de notre réalité toujours changeante,” en inventant des mondes parallèles ou en posant des questions pertinentes sur le rapport qu’a l’humain avec l’extraterrestre, ou même l’intelligence artificielle. Des réflexions sur l’environnement y sont aussi apportées à travers des films présentant des voyages dans l’espace et dans la galaxie. 

Plusieurs oeuvres québécoises à voir

L’accent est aussi mis sur une panoplie de films québécois qui ont à leur façon traité la science-fiction, où les spectateurs pourront découvrir ou redécouvrir Dans le ventre du dragon d’Yves Simoneau, Viking de Stéphane Lafleur, Mars et Avril de Martin Villeneuve, Turbo Kid de RKSS, PHI 1.618 de Theodore Ushev, ainsi que l’adaptation cinématographique de la populaire série télévisée Dans une galaxie près de chez vous de Claude Desrosiers. L’oeuvre d’Yves Simoneau sera présenté dans sa version restaurée par l’organisme Éléphant – mémoire du cinéma québécois, qui continue de numériser et rendre accessible les films qui ont bâtis l’imaginaire de notre province. 

Des classiques qui plairont tous les adeptes de science-fiction

Il serait impossible de nommer tous les films qui seront présentés cet été, mais la programmation est assez diversifiée que tous les cinéphiles y trouveront son compte. Elle dressera un réel portrait de ce que le genre a offert des débuts du cinéma avec Le voyage dans la lune de Georges Méliès, jusqu’à aujourd’hui avec NOPE de Jordan Peele. Blade Runner 2049, WALL-E, Interstellar, et Avatar y seront aussi présenté, dont le dernier en 3D. 

La Cinémathèque présentera également plusieurs films qui ont obtenu un succès culte et n’ont peut être pas une aussi bonne réputation que les grands chefs d’oeuvres du genre. Par exemple, les nanars Plan 9 from Outer Space d’Ed Wood, Zardoz de John Boorman, Barbarella de Roger Vadim et Nude on the Moon de Doris Wishman font aussi partie de la programmation, question d’équilibrer les chefs d’oeuvres qui ont révolutionné le septième art avec une vision un peu moins raffinée de la science-fiction, mais sont autant intéressants à visionner dans une salle de cinéma. 

La science-fiction de la France a aussi une place prépondérante dans le programme de la Cinémathèque, avec Je t’aime, je t’aime d’Alain Resnais, La soupe aux choux de Jean Girault, Alphaville de Jean-Luc Godard et l’adaptation de Fahrenheit 451 de François Truffaut parmi plusieurs autres films diffusés. En complément avec ce cycle, le musée de l’image en mouvement à Montréal présenteront aussi les premiers longs-métrages de Steven Spielberg et George Lucas, du 26 août au 8 septembre, dont les très célèbres Star Wars et Close Encounters of the Third Kind. 

Ce sera donc un été très chargé à la Cinémathèque, et les billets pour les représentations du mois de juillet sont d’ailleurs disponibles en pré-vente en ligne. La bande-annonce de la programmation peut être vue ici: 

Journaliste: Maxance Vincent 

Crédit photo: Cinémathèque québécoise

 

 

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Échos Montréal

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