C’est avec le mélodrame passionnel Tosca, de Giacomo Puccini, que l’Opéra de Montréal ouvre sa 38e saison. L’histoire traite de sujets toujours captivants, relatant des tensions résultantes d’amours passionnels ponctués de jalousies, le tout ficelé dans un thriller captivant !

Pour ce chef d’Oeuvre, l’Opéra de Montréal s’est associé au Cincinnati Opera. Cette coproduction nous plonge dans une Rome fascinante de l’an 1800. Le souci du détail et l’émerveillement sont garantis par Andrew Niebar, metteur en scène de plus en plus en vogue aux États-Unis. Du début à la fin, le spectateur reste littéralement scotché à son siège !

© Yves Renaud

En effet, le mariage entre les décors, la musique et la transcendance des chants est réglé au millimètre et ainsi ne forme qu’un, permettant au public de s’évader et s’immerger plus de 200 ans en arrière, dans le contexte de cette tragédie se déroulant au sein d’une riche culture latine.

La célèbre soprano américaine Melody Moore, © Chip Gillespie

La célèbre soprano américaine Melody Moore n’y est pas pour rien dans le succès incontestable de ce thriller-opéra ! Celle qui avait déjà détoné dans Butterfly revient de plus belle, avec cette habilité si développée chez elle de faire partager l’émotion et la passion de l’instant.

 

© Yves Renaud

La distribution est elle aussi très prometteuse ! Giancarlo Monsalve, célèbre ténor chilien, joue le peintre Mario Cavaradossi, son amant. Le baryton canadien Gregory Dahl (Aida – 2016) incarnera quant à lui le chef de la police, sinistre et sournois. Valerian Ruminsky, célèbre basse américaine (Otello – 2016), sera le Sacristain. Pour finir, le baryton canadien Patrick Mallette(Les Feluettes – 2016) campera le rôle de Cesare Angelotti.

Crédit photo bannière : Yves Renaud

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Échos Montréal

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