Saga olympique s’il en est une, les Jeux de 1976 ont marqué le visage de Montréal à jamais. Quatre décennies plus tard, une exposition rappellera les hauts et les bas de la grande aventure.

Illustrant l’époque où la métropole a fait son entrée parmi les grandes villes du monde, l’événement est divisé en trois volets. Au Parc olympique (Tour de Montréal et Stade olympique), les visiteurs feront un voyage dans le temps et découvriront la naissance du projet, les chantiers de construction, les retards inquiétants dans l’évolution des installations, des anecdotes sur les compétitions et la vie quotidienne pendant les JO, où une jeune Roumaine du nom de Nadia Comaneci a marqué le mouvement olympique à jamais.

Malgré les sérieux doutes qui ont jadis plané sur la tenue du plus grand événement sportif de la planète au Québec, certaines femmes et certains hommes dévoués ont retroussé leurs manches pour que tout se mette en place à temps. Les bâtisseurs seront honorés à la Maison de la culture Maisonneuve (4200 rue Ontario Est), en plein cœur de l’arrondissement où se déroulait la majeure partie de la XXIe olympiade. Issus de professions en tous genres, ils ont mis en commun leur expertise afin de veiller aux nombreux enjeux sportifs, organisationnels, urbanistiques, sociaux et économiques, faisant, au final, de l’événement un succès.

Au-delà des faits saillants sportifs et des souvenirs qui se sont imprégnés dans l’esprit du monde entier, les Jeux olympiques de 1976 ont également laissé des traces sur le plan architectural. En se rendant au Musée Dufresne-Nincheri (4040 rue Sherbrooke Est), les curieux auront accès aux différentes propositions d’installations sportives qui ont été soutenues et propulsées par les maires Camilien Houde et Jean-Drapeau, du concept à leur réalisation. L’exposition Souvenirs de 1976 prendra son envol dès le 1er juin.

À propos de l'auteur

Échos Montréal

Laissez un commentaire