Parti d’un simple pamphlet en 1993 destiné à promouvoir la rue Saint-Paul, au sein d’un Vieux-Montréal qui était à l’époque en détresse commerciale avec bon nombre de locaux vides, notre jolie entité médiatique aura progressivement augmenté son tirage, sa couverture de quartier, son amplitude rédactionnelle et sa distribution, changeant chaque fois de noms pour devenir au fil des ans, Les Échos de la Rue Saint-Paul, Les Échos du Vieux-Montréal, Échos du Centre-ville et du Vieux-Montréal, et finalement Échos Montréal tout court, avec un territoire maintenant qui s’étend sur tout l’Arrondissement Ville-Maire, et propose même maintenant depuis plusieurs années de solides routes de distribution sur le Plateau Mont-Royal et à Westmount, couvrant ainsi un lectorat global d’environ 100 000 lecteurs.

En fait, ceux qui nous connaissent depuis plusieurs années, amis annonceurs et lecteurs ainsi que collaborateurs, se souviendront peut-être que nous avons tenté des explorations dans des coins comme l’Île-des-Sœurs et Saint-Lambert, avant finalement de peaufiner notre distribution et de l’optimiser à son état présent, via un jumelage efficace de porte-à-porte et de quelque 175 dépôts soigneusement développés sur ces 5 secteurs cruciaux de Montréal.

Bien sûr cette route de 28 ans ne s’est pas faite sans heurts ni obstacles. Nous avons à travers les années dû affronter quantité d’écueils et de coups durs. Que ce soit lors des premières années où, plusieurs s’en souviendront, le Vieux-Montréal avait bien triste mine et c’était une lutte de tous les jours que d’en faire la promotion et d’apporter notre humble contribution à son développement.

Un peu plus tard, dans les années 2008-2009, Échos Montréal dût faire également faire face à ce que l’on appelle poursuites-baillons (i.e. poursuites à grands renforts de moyens financiers vouées à faire taire les médias et autre lanceurs d’alerte) de plus de 1 million $ de la part de divers individus/représentants issus de l’administration municipale du Maire de l’époque Gérald Tremblay, simplement parce que le journal avait écrit des articles pertinents et légitimes sur l’histoire des Compteurs d’eau et sur les inquiétudes de corruption municipale à l’hôtel de ville. L’actualité nous avait évidemment par la suite donné raison avec la fin de règne désastreuse de l’administration Tremblay et le Scandale des Enveloppes brunes et de la corruption/copinage avec des entrepreneurs en Construction sur l’octroi des contrats de voirie. Sauf qu’en attendant, même si le journal a subséquemment bien évidemment été blanchi, ces poursuites-baillons avaient causé un important tort financier au journal, auxquelles s’étaient en outre ajouté d’autres répercussions budgétaires spécifiques et à plus long terme alors que pendant les 2-3 ans qui ont suivi, le journal a subi un boycott de la présence publicitaire régulière de la Ville de Montréal dans ses pages.

Bien sûr, ce sont-là les aléas du destin d’un parcours passionnant et parfois tumultueux, mais il y a eu aussi beaucoup de beaux et bons moments, et surtout énormément d’instants importants et historiques que le journal eu le privilège de pouvoir couvrir. Que ce soit les venues pouvoirs des différents maire(sse)s qui se sont succédés à la Mairie; ou bien encore l’épanouissement évolutif du Vieux-Montréal, qui est passé du stade de chrysalide quelque peu piteuse au début des années ’90, au magnifique Quartier historique à la notoriété mondiale d’aujourd’hui, même si à certains égards, ce secteur névralgique de Montréal demeure parfois encore sous-estimé. La revitalisation du Centre-ville et plus particulièrement de la rue Sainte-Catherine s’inscrit dans le même registre. À cela s’ajoute bien une quantité phénoménale de dossiers culturels et sociocommunautaires analysés au fil de ces trois décennies, par un grand nombre de chroniqueurs, journalistes et éditorialistes talentueux et chevronnés. Nous avons eu le plaisir d’ailleurs de recevoir plusieurs prix de reconnaissance et d’estime à travers ces époques, que ce soit pour l’excellence rédactionnelle & graphique du journal, son efficacité publicitaire, ou pour sa distribution de grande qualité.

Dans cette édition, où nous célébrons le début de sa 28e année, Échos Montréal vous propose un petit exposé de quelque-unes des pages frontispices (les Une) qui ont connu un grand impact et mérité une attention particulière de nos lecteurs. Et nous avons l’intention déterminée d’offrir une information professionnelle et pertinente tant au niveau local que parfois sur des enjeux à plus vaste échelle, ainsi qu’un service publicitaire impeccable pendant encore au moins 28 nouvelles années!

À ce propos justement, Échos Montréal n’aurait pu progresser et connaître ces succès sans l’appui exceptionnel de ses annonceurs fidèles, des professionnels de grande qualité dans leurs domaines respectifs et des amis d’affaires dont certains sont d’ailleurs avec nous depuis les tout-débuts du journal. À vous tous, ainsi qu’à tous nos lecteurs, nous vous aimons et vous remercions pour votre fidélité et d’être des partenaires essentiels dans la réussite du journal.

Bonne lecture à tous!

À propos de l'auteur

Francois Di Candido

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