Nos dirigeants n’ont plus à démontrer leur efficacité de gestionnaires du pays. Il suffit de savoir s’adapter avec les nouveaux moyens de marketing et s’en servir à outrance en créant l’illusion d’une familiarité. Cette proximité virtuelle laisse croire que le politicien côtoie le citoyen et est à l’écoute.

 

Les sites web, selfies et autres panoplies de communications sont des stratégies modernes destinées à donner l’impression que l’on est présent alors qu’en réalité on ne répond jamais directement. Cette méthode, le Premier ministre du Canada Justin Trudeau la maîtrise à la perfection et cela semble lui réussir. Ce dernier trône en effet au sommet des sondages, malgré les impairs qui s’accumulent, dont le dernier en date, en recevant au Parlement un imam du nom d’Hazrat Mirza Masroor Ahmad, lui offrant dans ce lieu une salle de prière, en plus d’accepter que la députation féminine se voile. Comme lèche… on ne peut faire mieux!

Encore plus troublantes sont ses déclarations faites au journal The New York Times les 8 décembre 2015 et 14 septembre 2016 où il indique que le Canada n’a pas d’identité propre d’après ce que rapporte le journaliste Richard Martineau. Cette affirmation d’un chef d’État est une première dans le monde et c’est oublier que le Québec se bat depuis des centaines d’années pour la préservation culturelle de ses racines.

 

Monsieur Trudeau devrait se préoccuper du dépassement du déficit qui arrive allègrement dans les 40 milliards, ce qui endette considérablement le Canada et devient un véritable fardeau pour la nouvelle génération. C’est d’autant plus inquiétant qu’il n’y a aucune vision d’avenir pour relancer une économie stagnante. Sans compter les conflits qui se pointent à l’horizon avec les provinces, notamment au niveau de la santé où la péréquation qu’il offre est de moitié de celle souhaitée. Et ceci en plus de vouloir s’introduire dans leur gestion. Le Québec ne veut aucune intrusion du fédéral dans la façon de placer les priorités.

 

Après une année de pouvoir, il est important de demander comment le fédéral et la vision de Justin Trudeau comptent s’y prendre, malgré les milliards investis, pour relancer une économie qui est à bout de souffle. Actuellement, différents secteurs incluant la culture, la recherche et l’éducation semblent souffrir d’incohérence sans plan précis. La période d’une année de grâce qu’on offre à chaque gouvernement est terminée. Il est temps d’arrêter les postures et de faire face aux responsabilités confiées par les citoyens, en tenant les promesses qui leur ont été faites.

 

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Vincent Di Candido

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