Roméo aime Juliette. Juliette aime Roméo. L’histoire d’amour la plus célèbre de la littérature prend place sur la scène du Théâtre du Nouveau Monde (TNM) du 21 juillet au 18 août.
Le sujet semble à la mode à Montréal puisque le destin tragique des deux jeunes amants fait également partie de la nouvelle programmation des Grands Ballets. Du côté du TNM, l’adaptation se veut contemporaine. Elle amène les spectateurs à faire un bond dans le temps de plusieurs siècles : finie, la Vérone de la Renaissance rendue éternelle par William Shakespeare ; place à la fin des années 1930, toujours dans la ville italienne, alors que le pays est dirigé par les fascistes de Mussolini.

L’incontournable Serge Denoncourt s’est occupé de la mise en scène. Il en a fait de même lors des deux derniers étés du TNM, avec deux autres classiques, «Les Trois mousquetaires» (2015) et «Cyrano de Bergerac» (2014). Ces pièces, tout comme «Roméo et Juliette», ont été montées dans le cadre d’un partenariat avec le festival Juste pour rire. L’adaptation du texte de Shakespeare – célébré en cette année 2016 qui marque les 400 ans de sa mort – est signée Normand Chaurette.

Entourés d’une troupe d’une vingtaine de comédiens, Philippe Thibault-Denis et Marianne Fortier interprèteront les célèbres amants. Le premier a fait partie de l’aventure des mousquetaires en revêtant le costume de D’Artagnan. La seconde, qu’on a pu voir au cinéma («Maman est chez le coiffeur» de Léa Pool) ou à la télévision («Pour Sarah»), n’a en revanche jamais fait de théâtre.
Le «Roméo et Juliette» du TNM constituera aussi un moment émouvant pour le monde artistique québécois, puisque les costumes ont été conçus selon les idées de François Barbeau. Cette figure majeure du théâtre s’attelait à son travail lorsqu’il est mort le 25 janvier.

À propos de l'auteur

Échos Montréal

Laissez un commentaire