Photo Edith PrivéDernièrement, Échos Montréal a eu l’occasion de rencontrer Édith Privé lors d’un vernissage organisé dans le Vieux-Montréal par Michèle Bouchard. Édith Privé est une artiste native d’Alma dont la popularité ne cesse de croitre.

Cette infirmière urgentiste de profession est maintenant à la retraite. Son visage radieux, apaisé et aimant ainsi que la générosité qui émane de sa personne laissent imaginer quelle infirmière dévouée elle devait être. Le travail d’infirmière, et plus particulièrement d’infirmière urgentiste, est l’un des plus passionnants et aussi prenant qui soit. Il est facile de comprendre le vide qu’elle a dû ressentir après sa carrière. Peut-être est-ce en partie pour cela que cette brillante artiste a décidé de trouver une nouvelle occupation. Édith nous avoue que peindre est pour elle un besoin. Ayant commencé sa carrière d’infirmière en travail de nuit, il n’est pas étonnant que ce moment soit son heure de prédilection. Il lui arrive en effet très souvent de se réveiller en pleine nuit ou de résister à l’appel du lit pour peindre ce qu’elle a en tête.

Édith Privé peint de l’art abstrait à l’acrylique depuis un peu plus de 2 ans. Cette artiste autodidacte n’a pas eu besoin de suivre de cours pour émouvoir ceux qui contemplent son oeuvre. Ses peintures se caractérisent par un mariage habile des couleurs et de la vivacité des traits posés. Édith Privé se dévoile lorsqu’elle peint. C’était d’ailleurs pour elle tout un défi de montrer ses toiles, qu’elle peignait pour le plaisir, et qui n’étaient pas à l’origine destinées à être exposées. De plus, la modestie prenant le dessus, elle ne savait pas ce que les autres penseraient de son oeuvre. Mais la timidité et les doutes n’ont pas eu raison bien longtemps de la réaction plus que favorable des premiers curieux. Très vite, bon nombre se mirent à acheter une ou plusieurs de ses toiles, ce qui l’a décidé à se lancer en tant qu’artiste pleine et entière et à exposer.

Vous pouvez découvrir son travail sur sa page Facebook :  ART en PRIVÉ : Édith Privé.

Photo : Courtoisie Édith Privé

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Échos Montréal

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