Certaines émissions de télévision nous font parfois revivre un passé pas si lointain et constater le talent créatif de ces gens qui ont marqué l’Histoire de l’Humanité, en laissant en héritage des œuvres intemporelles qui continueront de perdurer pour les siècles à venir. Que l’on pense ainsi à Michel-Ange, Giuseppe Verdi, Einstein, Léonard de Vinci, Beethoven, Thomas Edison, Nicolas Tesla, etc..

Or, quand on se compare, la tentation est forte de s’en désoler. En effet, dans notre ère du modernisme, il semblerait que les sociétés en général se contentent majoritairement de mettre de l’avant des projets à l’efficacité froide et aseptisée, plus souvent qu’autrement avec la complicité d’ordinateurs toujours plus puissants, qui ne nécessitent plus autant d’efforts en créativité naturelle et qui viennent émietter progressivement notre talent créatif brut, a contrario de ces génies tous azimuts d’antan et que nous admirons encore aujourd’hui.

Ainsi, le peintre se contente maintenant de tubes chimiques pour appliquer ces couleurs vibrantes que la nature le forçait autrefois à composer, offrant des textures artistiques uniques à des peintres comme Rembrandt, Van Gogh ou Raphaël, tandis que le musicien lui, se satisfait d’un mixage synthétique d’ordinateurs. Pour la Chapelle Sixtine, ou l’ingénierie de construction telles celle du peuple inca et les constructions millénaires des Pyramides, on repassera!

Comment pourrait-il en être autrement avec l’auto-apathie volontaire des consommateurs de l’électronique qui comme des zombies sont rivés sur leurs petits écrans à guetter la moindre insignifiance, à scruter la moindre nouvelle à propos de leurs amis, alors qu’ils leur suffiraient de prendre le téléphone 30 secondes pour être mis à jour. C’est donc de toutes nouvelles générations qui pensent parvenir de la sorte à tromper leurs solitudes, en étalant leurs moindres états d’âme même les plus dérisoires.

Et c’est ainsi qu’on vit dans un monde émotionnel factice où l’effort de créativité s’estompe et met carrément en veilleuse l’enrichissement psychologique, le développement cérébral.

Heureusement, il reste encore dans le monde une poignée de passionnés sur les quelque 7,5 milliards d’humains qui peuplent la Terre et qui, dans leurs différents domaines d’occupation respectifs, ne craignent pas de prendre des risques, de repousser leurs propres limites créatrices pour arriver au plein épanouissement de leurs passions et contribuer à garder bien vivant l’espoir d’un monde meilleur.

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Vincent Di Candido

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